mardi 27 novembre 2012

Redite

Le 26.11.12 à 19h40

Voilà, c'est dit et expédié.
"Nos au revoir, ce serait presque ce que je préfère."

J'aime les gens qui ont cette spontanéité là de serrer dans les bras.
Lâcher les rampes de métro et risquer de trébucher d'ivresse.
J'aime la force qu'il déploie à m'empoigner l'échine, j'aime qu'il courre dans les escaliers tout en haut pour m'y attendre, me tendre une embuscade, se sauter à la gorge, se renverser à deux en se tenant très fort entre nos cœurs, c'est comme s'il débordait d'amour sincère et désintéressé lorsqu'il a attrapé ma tête pour me baiser le cou à tel point que je ne sais plus si je lui plais en tant que femme ou en tant qu'être.
J'étais loin de m'imaginer, encore une fois, enfoncer mes doigts dans ses côtes, à en perdre l'équilibre, pour ensuite m'élancer, à en perdre le souffle, jusqu'aux quais, rentrer dans le premier wagon le cœur battant la chamade et rester bloquée un instant, pensive, silencieuse, ne pouvant croire à autant d'amour à la fois, déversé sur une presque inconnue, c'est tombé sur moi la chance, en dépit des circonstances, un geste salvateur mettant de côté les questionnements concernant un futur proche ou lointain enfin, un lendemain.

Peu importe aujourd'hui les décisions capitales.
Elles peuvent attendre un jour ou deux, le temps que je m'en remette.
Sauf que selon les dires, ce soir c'est le grand soir.

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Du temps à tuer?