mardi 27 novembre 2012

Irrelevant

Le 23.11.12 à 17h54

Le temps est allongé comme le Starbuck café.
Retrouver des vieilles connaissances.
S'ennuyer.
Les mots qui veulent sortir ne sont pas de circonstance.
Mon envie d'évoquer son prénom.
Irrelevant.

Les gens ont arrêté de se passionner pour une histoire sans fin ni palpitation, ni retournement de situation depuis plusieurs années déjà. Et le jour où il y aurait matière à argumenter.
Ils restent passifs.
Peu interloqués.
Blasés.
Tout comme moi.

Je n'ai pas envie de rencontrer tout son monde, me présenter à ses amis, sa famille pour la première fois, si c'est pour dans trois semaines qu'il parte sans moi et retour à la normale, les efforts de sociabilisation inutiles alors que j'ai pas le moral à sourire hypocritement.
Pour quoi faire?
Ces gens là, j'ai une chance sur deux de ne plus jamais les revoir.
A quoi bon. Je suis lassée et ai abandonné l'espoir.
Que peut-il m'arriver de bien?

Tout le reste, sûrement.
Il suffit de prendre le temps de regarder hors de soi et s'en réjouir.
Mais pour cette histoire là, je n'en ai plus la force.

Je végète, stoïque, dans la file d'attente, prête à entendre ma sentence.
Ou pas prête, peut-être.
Je ne sais pas.
L'impression soudaine que toute ma vie va me tomber entre les bras.
Comme une pluie de briques.
Les briques, ce sont mes larmes.
Pour chacune, des fleuves, des torrents d'eaux boueuses.
Qui ne s'écoulent pas.
Cernés par les barrages de ma lassitude.

Vite, que l'on passe au plan suivant, que la roue tourne et qu'on conclue l'histoire.

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Du temps à tuer?