jeudi 4 septembre 2014

Une belle danse d'écorchés

Et puis il y a toi.
Le mec extra.

Toi contre qui je m'endors, repue, sereine, entre tes bras qui s'emboitent bien sous ma nuque. Toi qui te fais tout petit au saut du lit, en silence, tracer les lignes de texte, toutes ces idées que tu répands à la surface du monde tout en veillant sur mon sommeil. Toi qui m'acceptes, avec mes doutes et mes défauts. Qui m'admire, qui s'intéresse. A mes doutes, à mes défauts. A tout ce qui me constitue, a pu me constituer, et me constituera. Je te respecte. Ce travail que tu abats. Cet être intérieur que tu forges à chaque instant, je le respecte. Cette façon entière d'aimer, bien qu'en charpie, bien qu'explosée. A nous deux, nous sommes un joli amas de coups durs, une belle danse d'écorchés. Mais l'on sait se soigner. Seuls, et ensemble. Se faire du bien, parce que c'est dans nos gênes. S'être trouvés sur des milliers de points. Se regarder. Sans prendre peur. Ni courir à perdre haleine.

J'aimerais tellement.
Si je pouvais.
Diriger le sentiment.
Faire que ce soit toi.
Toi qui m'habites.
Qui fais vibrer mes évidences.
Les intrinsèques.

Mais l'élan, tu le sais comme moi...

Si imprévisible.

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