dimanche 28 septembre 2014

Les madones et leurs blonds bambini

24/09/14, 14h18
Les gens parlent cette langue qui chante autour de moi.
J'ai cru, il y a bien trois ans, parvenir à en cerner les prémices. Mais aujourd'hui je me fais bien embrouiller quand il s'agit de commandes et je n'ai pas tant de jours que ça devant moi pour ne plus me faire avoir comme une bleue.
Des petites boucles blondes à l'accent à croquer.
Elles me pointent du doigt, m'appellent signorina mais je ne comprends pas un traître mot de ce qu'elles me racontent.
C'est frustrant, assez.
Je suis au parc. Indro Montanelli.
En face de la fontaine, et de cette grande bâtisse qui ne porte pas de nom sur Google Maps.
Je reconnais les lieux, même si je ne les ai physiquement jamais traversés.
C'est parce que tout se ressemble?
Ou bien que mes visites se font en rêve?
Je trouve les artères principales et les rues beaucoup trop grandes pour une ville italienne.
Puisque c'est comme ça, je pars en quête d'une gelateria.
17h44
Seule à la Pinacoteca  di Brera.
La ventilation pour unique amie, ou en tout cas, un bourdon qui y ressemble.
Je ne sais pas quand ce dédale prendra fin.
Déjà plus de trois heures que je déambule.
Tombée amoureuse de Cima, Bellini, Crivelli.
Hayez.

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