mardi 18 février 2014

Psychopathe de l'amour

Fabulations du 12 février 2014 à 6 heures 27 du matin...

Laissez tomber. Je craque pour Peter.
Je suis une vraie détective d'internet. Avec un seul prénom, j'ai retrouvé sa vie, sa famille, ses photos... Quand je vois tout ce qu'on peut apprendre avec si peu d'informations, je suis tellement contente de ne jamais avoir ouvert de profil privé Facebook!

M'enfin, au détour d'une page, il y avait cette photo avec sa mère qui écrivait en commentaire qu'elle avait hâte que son fils rentre aux states après son diplôme cette année.
J'ai eu un pincement au cœur.
Non mais, ridicule, achevez-moi!
Je connais pas ce type.
Je suis juste une psychopathe de l'amour.

N'empêche, je le revois déclamer mon prénom avec énergie lorsque nos regards se sont croisés, comme une évidence. Moi, je croyais qu'il s'appelait James. J'avais zappé. Je l'avais même zappé complètement avant de tomber sur lui ce soir là. Lui, il avait demandé de mes nouvelles à mon amie il y a pas si longtemps de ça.

Je ne sais pas pourquoi il m'a plu autant et si vite.
Mais il hante mon esprit qui s'embrase à l'idée de le revoir.
Peut-être que ce n'est qu'un placebo parmi tant d'autres.
Et qu'il me faut cet illusoire là pour ne pas souffrir.

Mon corps, lui, accuse le choc.
En charpie, il ne peut pas mentir.
Une rupture est une rupture.

Mais Peter, quand même, il a un beau regard. Il a un doux sourire. Et quelque chose de vraiment sain à le côtoyer, même brièvement. Alors, je saurai assez vite si cela me convient ou pas. Si c'est encore s'attacher à quelqu'un qui doit déjà partir, comme toutes mes dernières histoires. Quel intérêt.

On croirait pas comme ça, mais je ne suis ni dans la recherche, ni dans l'attente.
Il m'est juste tombé dessus, par inadvertance.
Alors avec prudence, je souhaite jauger. Déceler en l'homme la potentialité d'un véritable échange.
Et si jamais les atomes crochus se font tendres, je pourrai enfin prendre la décision d'être patiente.
Le temps comme allié, et se donner toutes les opportunités possibles et imaginables d'avancer petit à petit sans enjamber les marches.

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Du temps à tuer?