mardi 11 décembre 2012

L'heure des adieux minables

Se tenir la main à travers la vitre du train et se rendre compte, trop tard peut-être, qu'on ne pourra plus la toucher. Que son visage qui rit sera la dernière image et la brouiller instantanément par les larmes.
Se dire qu'il n'y aura pas les hasards pour nous permettre de faire se recroiser les chemins, qu'il n'y aura plus rien. C'est l'Australie et au moins pour un an et demi si ce n'est pas toujours. C'est pas comme si on pouvait décider un jour de se prendre un café, comme ça, en souvenir du bon vieux temps commun. Il est loin.

Il est si loin maintenant.

Pourquoi.
Merde.

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Du temps à tuer?