mercredi 9 janvier 2013

La frêle épave au fond du trou

Le 08.01.12 à 20h15, sur une feuille blanche dans un bar sombre.

Il faut que je l'écrive.
A quel point j'en ai les larmes aux yeux.
A quel point tout s'écroule, à gros coups de pieds dans le château de cartes.

Finalement, je vais tellement mieux lorsque je ne le vois pas.
Je me dis toujours, c'est qu'une question de choix.
D'ailleurs, c'était le sujet.
Le choix, une discussion de deux heures.
Où n'excelle pas mon idole de chanteur.

Où l'on se ressemble.
Ce putain de miroir grossissant mettant en avant tout ce vers quoi je ne souhaite pas tendre.
Mettant en évidence l'ordre du choix.

M'être éprise d'un sale petit con durant si longtemps, et si on arrêtait?

Et si, malgré cet attachement à résoudre le rêve et ce sentiment presque inconsolable de devoir le quitter, je décidais de ne pas prendre ce qui s'offrait à moi?
Et si j'en voulais pas?
Pas dans ces conditions pitoyables.

C'est encore une épreuve n'est-ce pas?
Emballer ce grand tas d'immondices que j'ai moi-même jeté dans le plus beau des papiers cadeaux. Dans celui-là même qui m'a fait envie, que j'ai voulu ouvrir, dès les premiers regards.
Ne nous y trompons plus.
C'est sûrement tout ce que je n'aime pas que transpire l'homme que j'aime.
Pourquoi.
Merde, pourquoi.

C'est pourtant simple à comprendre, je crois.
Voilà. Il n'est pas fait pour moi.

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