mardi 12 août 2014

Des insignifiances

J'avais dit que je les posterais pour exorciser.
Voici les fœtus de mes remous internes, les fausses couches de mes élans à l'expression.
Maintenant qu'ils sont là, à la vue de tous, leur existence prend vie.
Et fin dans un même temps.
Et ça soulage.


08/07/14
J'ai des milliers de je t'aime qui se perdent en mes oreilles internes.
C'est bizarre de ressentir simultanément ces "je suis tellement bien comme je suis" et ces "il me manque terriblement".

24/07/14
-Il est comment ton copain, Anne?
- Il est beau.

Long silence à la tablée familiale.

- Alléluia!

29/07/14
Tu l'appelais princesse aussi.
Lorsque j'ai vu ce terme défiler dans tes textes de jeunesse, je n'ai pas pu m'empêcher de ronchonner un peu quant à la redondance. Tu m'as dit, c'est rare que j'appelle quelqu'un comme ça.

Effectivement, ça l'était. Tu l'appelais princesse aussi. La seule fille à qui tu penses encore, pour qui il te reste des regrets. Qui sait, tu la confondais peut-être avec moi.

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Du temps à tuer?