mardi 22 octobre 2013

Au quatrième top il sera....

Un appel de lui à quatre heures du matin.
Pour voir si sa nouvelle oreillette de portable fonctionnait.

WTF?

Je croyais qu'il avait compris les limites.

Mais il me réveille à quatre heures du matin sans raison, sans envie particulière, alors que mon cœur fait boum quand son prénom s'affiche sur mon écran de téléphone et qu'à chaque fois, même au saut du lit le cerveau en veilleuse je me dis : "ça y est, il s'en est rendu compte!". Qu'il m'aime. Qu'il veut faire un bout d'existence avec moi. Au plus profond.

Mais ce sont toujours les mêmes rengaines qui reviennent. Il m'aime. Il ne sait pas. Il ne sait pas aimer. Nous n'avons pas les mêmes modes de vie. Mais peut-être après. Sans attendre, sans espérer. Le temps aidant.

Bullshit compréhensive.
Mais bullshit quand même.

Que croit-il?
Qu'il a le droit de décider de ne pas s'impliquer dans une relation avec moi malgré les sentiments car il ne se sent pas prêt, mais par contre, qu'il peut m'appeler à quatre heures du matin pour rien, comme tout individu lambda le ferait dans la plus cohérente et banale des connexions sociales?

Bah non. Il faut choisir coco.
CHOISIR.

Je parle aussi pour moi.
Peut-être qu'écrire est comme une prière.
Peut-être que ça aide à fixer les souhaits, les décisions avant qu'elles ne se matérialisent. Peut-être est-ce une part intégrante du processus.

Alors, je souhaiterais....

Si je pouvais adresser une prière, je souhaiterais trouver la force de passer au dessus de tout ça.
Ou non, la force on l'a toujours, puisque inévitablement, on finit par oublier.
Je souhaiterais surtout, surtout, ne pas m'infliger de souffrances inutiles. Ne pas m'éterniser sur des problèmes insolvables. Je souhaiterais pouvoir trouver en moi la réponse véritablement juste, celle qui correspond à ce qui est le mieux pour moi. Même si cela tranche avec mes sentiments d'aujourd'hui, je veux bien passer à autre chose, si je sais tout au fond que c'est ce qui doit être fait dans le cours de l'histoire alors, s'il vous plait.

Permettez-moi de savoir.

2 commentaires:

  1. J'ai l'impression en te lisant de revivre une scène qui s'est déroulée dans mon lit environ à cette heure-ci également, sauf que lui avait embouti la voiture de sa mère dans une autre alors qu'il avait pas encore son permis. Assez calmant comme valium de nuit. Cependant on ne peut rien faire sans prendre de risque parait-til, aucune garantie, sécurité, pas d'assurance "foutre sa vie en l'air mais rester en vie" enfin ça c'est autre chose, faut le faire et voir ce que ça fait, comme dans C'est pas Sorcier, puis des fois l’expérience rate ou c'est un succès. Le truc c'est que personne sait ce qu'il faut pour soit véritablement j'ai l'impression.

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  2. C'est peut-être ça au fond, la différence entre vivre et survivre...
    Que personne sache ce qui est bon pour soi, là est bien le problème. Parce que tout le monde est en mesure de savoir, et personne ne pourra le faire à leur place. Autant faudrait-il que l'on commence à sérieusement se poser la question. Ça parait pas être un peu la base? Comme, je sais pas moi "qu'est-ce qui me rend heureux et est-ce que ça a un rapport avec ce que je fais aujourd'hui?" ou "quelles sont mes qualités? en quoi ma vie peut être utile?". Se contenter de vivre sans se demander qu'est-ce qu'on fout chacun bien ici ça pourrait s'appeler vivre l'instant présent sans se prendre la tête mais pour moi ça aussi, ça ressemble à survivre. L'existence n'a pas de sens.... L'existence n'a pas de sens... On pourra peut-être me répondre ça quand on l'aura vraiment regardé en face.

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Du temps à tuer?