jeudi 20 septembre 2012

Un air de quena

Paris regorge de curiosités. De curiosités humaines.
J'ai toujours l'impression, le pied à peine posé sur le sol de la capitale, qu'elle m'a préparé son lot de surprises, de mystères. Les secrets de ses habitants qui viennent à ma rencontre. A Paris, les gens me parlent et me sourient. Ces gens là, qui s'amènent à moi, sont toujours des illuminés d'artistes.

Je me suis déjà demandé par le passé si les êtres à la fibre similaire étaient capables de se sentir à des kilomètres et se reconnaître à travers les obstacles. Parce qu'à Paris, ce sont à chaque fois les mêmes qui m'abordent, des musiciens au parcours dense et aux histoires intenses. Des sorciers aussi. Ils pensent que personne ne les remarque.Ou ne se posent pas la question... Bref.

Aujourd'hui, c'était Alb*rto D* Rob*rtis qui me disait bonjour dans la rue parce qu'il s'interrogeait sur la provenance de mon pantalon. Que les paysans pour monter à cheval avaient les mêmes en Argentine, mais qu'il n'en avait jamais vu de cette couleur. C'est un vieil homme, il pourrait être mon grand père. Sauf qu'au milieu des rues on se confie l'un à l'autre avec du baume au coeur. Il me dit qu'il a été auteur-compositeur aussi. Et me fait part de son amour pour la flute indienne. Les groupes pour lesquels il a joué sonnent comme des rengaines d'antan, des images en noir et blanc, des contines de mon enfance. Je n'étais même pas née. C'était une autre époque. Mais.

C'était chouette à entendre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Du temps à tuer?