samedi 22 septembre 2012

Nos propres eaux

Le froid dans le bas des reins. La pluie qui s'écoule entre les poils hérissés. J'ai aimé hier. Avant hier, aussi. Sentir cette liberté de côtoyer et sourire à des non-inconnus, à des dangereux, à partager une couette contre un aveu et laisser nos chairs collées à nos propres os. Nos propres eaux.

Je suis bien, là. J'ai rencard dans une heure avec un crane rasé et une petite qui ne peut que cligner de l'oeil pour s'exprimer. Z*mbie W*lk dans les rues de Paris. Et il refait soleil. Je ne veux pas rentrer dans les hantises passées. C'est comme si je m'y étais attachée, à mes travers. Qu'ils avaient pris un côté charmant et douillet. Je suis mieux sans, c'est juste que je ne sais pas à quoi ressemblera ma vie auprès d'un certain lâcher prise sur les êtres. Purée, pourquoi toujours vouloir pousser les limites d'une histoire?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Du temps à tuer?