J'aurais quand même très envie d'embrasser quelqu'un là, tout de suite.
C'est à cause de mes rêves. Chaque matin, je me réveille avec ces pavés de vies supplémentaires à distiller dans le vague de mes souvenirs, ces romances entières, ces étreintes, ces feux vifs qui s'embrasent pour quelques visages méconnus, des greniers d'histoires et les yeux ouverts sur le réveil qui retentit je dois faire quoi, moi?
Faire le tri?
La tendresse dans la poubelle jaune, la passion dans la poubelle verte?
M'en fous, parce que le soir, je m'endors avec des mélodies plein la tête.
Des airs qui fourmillent au bout des doigts, qui se pressent, s'amassent à la commissure de mes lèvres.
J'ai peut-être pas d'amours à vivre, mais j'ai la musique qui me susurre des mots doux à l'oreille.
A la nuit tombée, elle me parle, impatiente de me raconter tout ce qu'elle n'a pas eu le temps de me dire la veille. Et la journée, je me hâte de prendre des notes sur le clavier pour ne pas oublier ses récits incroyables.
Alors soit, elle et moi on formera jamais un couple.
Parce qu'elle est libre.
Qu'elle se donne à qui veut bien l'écouter.
Et que je ne suis pas lesbienne.
"Oh s'il te paît, continue. Continue à habiter mes mondes oniriques [...] j'aime et aimerai tant t'y retrouver." ...Petit bout d'une lettre écrit hier nuit...Il y a comme un air d'échos. Alors surprise à ta lecture.
RépondreSupprimerComme quoi, je, tu, nous ne sommes pas les seuls...
Je suis bien curieuse de savoir ce qu'il y a entre les [...] ...
SupprimerCe que j'aime les transcriptions oniriques...
Des choses que je vais simplement appeler "la part de l'ange".
SupprimerElle a un corps qui me caresse tous les soirs quand je m'endors et c'est bien pour sa liberté que nous l'aimons en retour.
RépondreSupprimerPour sa façon si particulière de chacun nous aimer d'une manière unique...
SupprimerMerci d'être passée...