samedi 27 avril 2013

A ces mots décousus qui ne tiennent qu'à un fil

Ce soir je ne reçois de message de personne.

(Et évidemment, lorsque je l'écris, mon téléphone s'allume.)

"Je ne cesse de penser à toi. Quelque chose m'a attrapé. Et c'est fort..."

Le gentil sorcier. S'en est suivi tout une conversation qui m'a fait palpiter le cœur à maintes reprises. Nous en avons conclu tous deux que nous appréhendions le moment des retrouvailles, à cause de l'intensité. Du potentiel explosif de nos émois communs. Au regard de ce qui nous fait fondre, nous inonde, nous transperce et tend à se libérer de chacun aux moments inopportuns.
Mais existe-t-il réellement de moments inopportuns?

Dans notre discussion d'hier, le jongleur saltimbanque dans toute son innocence et sa sagesse me demandait "tu peux me parler du gentil sorcier? de ce que tu ressens? de ce à quoi ça peut ressembler?" et je répondais très simplement.
Avec lui, je ne me pose pas de questions.
Avec lui, je n'ai pas de doutes qui viennent m'obstruer l'esprit. Je ressens, c'est tout. C'est un élan.
Et c'est sûr que comparativement, même si tout ça est resté assez platonique, je ne peux nier la différence. Rien que dans la force avec laquelle la vie m'empoigne. Sans demander au préalable. Je pourrais foncer tête baissée dans l'amour que je porte. Mais c'est lui qui me porte.

"Sois assurée, Anne, moi aussi je t'aime terriblement..."

J'ai envie de le crier à la Terre entière, appeler tous mes amis pour leur annoncer "Je crois que je suis amoureuse!" et organiser une grande fiesta en mon honneur parce que cela n'arrive pas tous les jours.

Plus qu'un coup de foudre, c'est une vieille rencontre.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Du temps à tuer?