mardi 28 avril 2015

Tu le sens, le printemps?

J'ai le coeur tout noué par ce que je viens d'apprendre.
Et je réalise que tomber amoureux est un choix.

Un choix immense qui submerge si l'on se laisse submerger.
Mais un choix.

Un "on y va ou on n'y va pas".
Un top départ. Une course à engager.
Alors bien sur qu'on a l'air con si on est le seul à pas partir au coup de feu avec les autres. Si l'on est sur le circuit, mais qu'on suit pas le couloir indiqué, et qu'on se met pas à courir à perdre haleine, donner le meilleur pour défoncer son score.

Mais qui sait, c'est peut-être pas notre course.
Et on n'est peut-être même pas coureur.
Ou peut-être qu'on est coureur, mais pas aujourd'hui. Pas sur celle-là.
Qu'on n'est pas obligé de s'engager sur chaque course que l'on nous propose.
Même s'il y en a qui courent pour plusieurs titres à la fois. Et qui les remportent.

On s'en fout des autres.

Le garçon qui m'émoustille depuis plusieurs mois vient de m'avouer à l'instant qu'il était amoureux de moi. Il me l'a dit au passé, parce qu'il souhaite que l'on développe une belle amitié, bien que ses sentiments aient pas mal remis en question son couple. Il m'a dit ça à la sortie d'un dîner à trois avec sa copine et moi j'arrivais plus à mettre les clefs dans ma porte.

Puis il m'a lu les lignes de la main.

Je vais avoir du mal à m'en remettre.
Alors je lui ai écrit un mail.
Pour démystifier.

Je lui ai proposé de le sentir et de le toucher, pour rendre une image concrète à son corps fantasmé.
Pourquoi pas, après tout.
C'est ma période tactile.

Pourquoi pas.
Que mon coeur puisse cesser de s'emballer à chaque contact.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Du temps à tuer?