jeudi 9 avril 2015

Je serai nouvelle une éternelle fois

Gribouillé un 4 avril 2015 à 05h45 du matin :

Dans un train.
Comme après beaucoup de ruptures.

Me semblait pourtant qu'il n'avait pas trop envie que j'y monte, celui-là.

C'est peut-être que la rupture se panse d'elle-même, malgré la distance.

Il m'a dit : "c'est la plus belle des séparations que j'aie jamais vécue".
Elle était simple, intelligente.
Compréhensive et émouvante.
Elle était aimante et je te remercie pour tout, mon homme extraordinaire.
Tu es beau et je ne te l'avoue pas que du bout des lèvres.

Tu as pleuré un peu, beaucoup.
De gros sanglots sur mon épaule au bout de la chanson.

Mais il n'y avait pas de souffrance.

Je crois que tu m'as laissée toute propre après ton passage.
Certes, pas dans l'état dans lequel tu m'as trouvée et je t'en suis reconnaissante, tu m'as calmée, tu m'as grandie. Tu m'as respectée jusqu'à la toute fin. Aucune plaie béante, ni de fêlure rouverte, je t'aime aussi pour ça tu sais.

Alors bien sûr il y a la tristesse et la déception.
Elles sont légitimes.
Il y a la barre si haut que tu as fixée aux parois de mon coeur.
Et tant pis s'il ne reste que la tendresse.

Je ne peux pas t'aimer pour deux.

Je l'accepte.

Sous ce ciel de printemps, je sens éclore l'inattendu de la vie et son parfum m'enivre. Il est voluptueux, teinté de l'immensité des possibles et du renouveau.
Je serai nouvelle une éternelle fois et j'apprendrai sur le tas, ce qu'il y a à apprendre.

Merci pour ta compagnie, pour ce que tu as été pour moi.
Merci pour ton être gigantesque qui impacte de sincérité mes yeux.
Tu m'as choyée comme rarement. Tout était dans la nuance.


Je t'aime.


Le train s'en va.

Je suis dedans.


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