samedi 2 novembre 2013

Pas du tout le genre de nana à faire des déclarations à tout va

Un mail envoyé ce 2 novembre à 22h20, à destination unique :

"Mon amour,

J'ai un peu réfléchi, haha.

Je crois bien que tu m'aimes d'une manière époustouflante. Je te crois. Après tout, je l'ai vu de mes propres yeux, senti de mes propres pores. J'ai compris, après les quelques jours merveilleux passés en ta compagnie, que je ne n'avais pas d'inquiétudes à avoir concernant l'intensité de ton sentiment, sa douceur, ainsi que l'infinie tendresse que tu me portes malgré les élans de fougue qui nous emportent. Je comprends aussi que tu veuilles te protéger. Te préserver du reste.

Il ne me reste maintenant plus qu'à faire confiance.
A te faire confiance, aussi.
Et à lâcher prise.

Si tu veux bien, concentrons-nous à nous forger de beaux souvenirs lorsque nous nous reverrons, loin des déceptions, concentrons-nous sur ce qu'il y a de beau en nous afin de faire fructifier notre petite graine du bonheur partagé. Ça n'effacera en rien le travail que l'on doit faire pour changer. Mais comme tu as pu me le dire plus tôt, le travail, on le connait, il est inutile de le ressasser indéfiniment.

Je préfère choisir de regarder ce qu'il y a de positif. C'est ce genre là d'encouragement que je souhaite pour nous deux. Il y a pragmatiquement deux façons d'entreprendre le travail. Tenter d'enrayer ce qui ne nous convient pas, ce qui ne nous correspond pas, et tenter de faire grandir ce qu'il y a de bon en nous afin qu'il prenne petit à petit entièrement la place. Je préfère fondamentalement être jardinière plutôt que guerrière. Et toi?

Même si ce n'est jamais ni tout noir, ni tout blanc, et que les réalités sont multiples et empilables, n'aimerais-tu pas jardiner avec moi? Même si nous avons été de piètres mains vertes pour nos petits cyprès, il nous reste nos arbres intérieurs qui, indubitablement, tendent à se rejoindre par le bout de leurs branches.

Je t'aime.

Je te demande sincèrement pardon pour mes excès et mes déboires.
Je ne peux pas te demander pardon pour ce que je suis.
Mais je suis désolée pour ce que cela implique, et pour tout le chemin que j'ai encore à accomplir afin d'être véritablement moi.

Si j'avais une requête à te formuler, ce serait de ne pas perdre espoir.
Et qu'à chaque instant, nous ne cessions de nous souhaiter le meilleur.
Que nous puissions nous envoyer des sourires, parce qu'à côté de notre relation, je le sais, ce n'est pas tout rose, et plutôt compliqué. Même s'il n'y a pas de hasard. Même si nos routes se croisent aujourd'hui, alors qu'il y a déjà tellement à affronter. Soyons compagnons de fortune.
Un allié l'un pour l'autre.

Je t'aime.
Rendons-nous plus fort."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Du temps à tuer?