mardi 6 août 2013

Reflexion couchée à l'ombre d'une nuit solitaire

Je t'aime. Je t'aime.
Je t'aime.

Je devrais être couchée. Je me lève dans trois heures.
Mais je t'aime et je voulais te l'écrire. Doucement.

La vie m'étonnera toujours. Cette capacité à se renouveler sans cesse.
Mais je n'oublie pas.
Comme j'ai pu aimer autrefois.
Je n'oublie pas et c'est ce qui me surprend. Comment est-ce possible de retomber d'amour encore, à chaque fois dans des échelles de ressenti différentes?
J'ai eu la réponse lorsque je l'ai écrit.

C'est parce que l'on ne cesse de grimper.

C'est parce qu'au début, lorsque l'on est sur le premier barreau de l'échelle, on tombe de moins haut.
Bien qu'on le ressente en décuplé les premières fois (c'est un gros choc), parce qu'on ne nous a pas prévenus. Que la montée pouvait ne pas se faire en une foulée, et qu'on pouvait vite en redescendre. De notre petit nuage.

Le temps aidant à forger l'expérience et maintenant que j'ai entamé ma petite ascension pépère, l'amour n'est plus le même. Je le vois plus étendu, plus profond, plus vaste, je le vois davantage dans son ensemble parce que je l'observe de plus haut, parce que j'ai grimpé, et que je grimperai encore, le long de mon existence.

Je suis vraiment abasourdie par ce sentiment qui m'envahit à ton égard.
Je le suis d'autant plus qu'il est réciproque.
Ai-je le droit de ne pas en revenir?

Je ne veux pas en revenir.
Puis en même temps, ce n'est pas si grave.
Si je devais m'en aller, et nos routes se décroiser.
Ce n'est pas grave parce que, cet amour qui est entre nos bras enlacés et qui grandit en nos cœurs, il a prouvé qu'il avait sa place. Ou tout du moins qu'un jour, il a eu sa place.
Et c'est suffisant.
Vraiment.

Je t'aime.

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Du temps à tuer?